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 La Tolérance de l'Islam

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MessageSujet: La Tolérance de l'Islam   La Tolérance de l'Islam Icon_minitimeVen 10 Oct - 17:44

salamalikoum

La tolérance de l’Islam

La Tolérance de l'Islam Image210


Certains croient que l’Islam n’est pas tolérant. Ils avancent des arguments non convaincants en raison de l’amalgame et des préjugés qui les sous-tendent. On impute à l’Islam des pratiques relevant purement et simplement des traditions populaires.

Leur jugement est erroné pour la bonne et simple raison qu’ils ne connaissent pas bien l’Islam. Aussi, faut-il s’entendre sur la signification et le contenu du concept de tolérance.

D’après la déclaration de principes de l’UNESCO, « la tolérance est le respect, l’acceptation et l’appréciation de la richesse et de la diversité des cultures de notre monde, de nos modes d’expression et de nos manières d’exprimer notre qualité d’êtres humains. »

Sa signification implique l’ouverture d’esprit, le respect des différences, la liberté de pensée, de conscience et de croyance.

Pratiquer la tolérance, affirme la Déclaration, « ce n’est ni tolérer l’injustice sociale, ni renoncer à ses propres convictions, ni faire de concessions à cet égard.

La pratique de la tolérance signifie que chacun a le libre choix de ses convictions et accepte que l’autre jouisse de la même liberté.

Elle signifie l’acceptation du fait que les êtres humains, qui se caractérisent naturellement par la diversité de leur aspect physique, de leur situation, de leur mode d’expression, de leurs comportements et de leurs valeurs, ont le droit de vivre en paix et d’être tels qu’ils sont. Elle signifie également que nul ne doit imposer ses opinions à autrui. »

Il ressort clairement du document de l’UNESCO que la tolérance ne veut pas dire abdication de ses croyances, ni renoncement à ses principes. Elle ne signifie pas non plus la confusion des genres, ni ‘‘ concession, ni complaisance’’, ni abandon du terrain face aux pressions et aux attaques injustifiées contre les valeurs et les symboles de l’Islam.

Compte tenu des principes énoncés ci-dessus, on peut dire que la tolérance de l’Islam n’a pas d’équivalent dans les autres religions. Dans l’islam, la seule limite de la tolérance est l’injustice. Surtout lorsque cette injustice prend des proportions énormes ; en d’autres termes quand elle est pratiquée à grande échelle et de manière systématique.

Il est bien évident que l’Islam ne saurait être tolérant face à l’oppression et aux massacres des peuples. De même qu’il ne peut tolérer les exactions, les discriminations et les pratiques coloniales.

Allâh jala lahou dit :
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« Et qu’avez-vous à ne pas combattre dans le Sentier d’Allah, et pour la cause des faibles : hommes, femmes et enfants qui disent : "Seigneur ! Fais-nous sortir de cette cité dont les gens sont injustes, et assigne-nous de Ta part un allié, et assigne-nous de Ta part un secoureur. » s4 v75
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En dehors de pareilles situations où des souffrance sont infligées à des peuples entiers à cause des injustices de certains groupes et de certaines puissances, l’Islam commande aux musulmans la patience et le pardon en cas d’agression. Mieux encore, il va jusqu’ à recommander de rendre le bien pour le mal.
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« Rends le bien pour le mal, Nous savons très bien ce qu’Ils inventent. »
s23 v96
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« La bonne action et la mauvaise action ne sont pas pareilles. Rends le bien pour le mal, et tu verras ton ennemi se muer en fervent allié. »
s41 v34
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Le Coran enseigne que le pardon de Dieu et le Paradis sont réservés, entre autres, à ceux qui savent maîtriser leur colère et pardonner à leurs semblables (s3 v134).
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« Mais celui qui pardonne et se montre conciliant trouvera sa récompense auprès d’Allah. » s42 v40
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« Qu’ils pardonnent et absolvent. N’aimez-vous pas qu’Allah vous pardonne. Allah est Celui qui pardonne, le Miséricordieux. »
s24 v22
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« Tu ne cesseras de découvrir leur trahison, sauf d’un petit nombre d’entre eux. Pardonne-leur et oublie leurs fautes. Car Allah aime, en vérité, les bienfaisants. »
s5 v13
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Dans ce contexte, il est important de faire remarquer que le Jihad est un combat contre l’injustice. C’est à tort qu’il soit confondu avec la guerre sainte. D’ailleurs, il existe plusieurs formes de Jihad. Il y a le Jihad avec les armes, le Jihad avec la plume, avec la langue, avec les dons ; les œuvres humanitaires sont considérées comme un Jihad.
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C’est pour cela que l’Islam ordonne aux musulmans de ne combattre que ceux qui leur font la guerre. Allâh jala lahou dit : « Combattez dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent, et n’agressez pas. Certes, Allah n’aime pas les agresseurs ! »
s2 v190
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La tolérance de l’Islam se manifeste sous plusieurs aspects. Un de ces aspects est l’égalité de traitement réservé aux parents croyants et incroyants. L’Islam commande la bienfaisance envers les parents quelles que soient leurs croyances. Certains parents voulaient contraindre leurs enfants à l’idolâtrie et au polythéisme, Allah leur dit : pas d’obéissance sur ce point sans que cela puisse entraîner une rupture avec les parents :
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« Mais s’ils (les parents) te forcent à M’associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas, tout en continuant à être bienfaisant envers eux. »
s31 v15
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Le calife Omar Ibn al-Khattab Radiallah , sur son lit de mort, écrit un testament où il recommande à son successeur « d’être bon envers les gens de la dhimmah, d’honorer leur pacte, de les protéger de leurs agresseurs et de ne pas leur assigner de charge supérieure à leur capacité. »

‘Abdullâh Ibn `Amr Radiallah ordonnait souvent à son serviteur de donner une part de leur viande sacrifiée à son voisin juif. Il y veillait tellement, et répétait l’ordre à chaque fois, que le serviteur s’en étonna et lui demanda la raison d’autant de sollicitude envers un voisin juif. Ibn `Amr expliqua : « Le Prophète salloualayhi dit : ’Jibrîl n’avait de cesse de me recommander la bonté envers le voisin que je finis par croire qu’il allait lui accorder une part d’héritage. »

Lorsque la mère d’Al-Hârith Ibn Abî Rabî`ah - qui était chrétienne - décéda, les compagnons du Prophète (paix et salut sur lui ) accompagnèrent son cortège funèbre.

Il était d’usage pour certains successeurs de donner une partie de zakât al-fitr à des moines chrétiens et n’y voyaient aucun inconvénient. Certains d’entre eux, comme `Ikrimah, Ibn Sîrîn et Az-Zuhrî - étaient même d’avis que l’on pouvait leur verser une partie de la zakât à proprement parler.

Ibn Abî Shaybah rapporta que Jâbir Ibn Zayd Radiallah fut interrogé au sujet de l’aumône : Qui est habilité à la recevoir ? Il répondit : Radiallah « Vos coreligionnaires musulmans et les gens de leur dhimmah. »

Il a été rapporté par Mohammed ibn al-Hassan, l’ami de Abû Hanifa Radiallah , que le Prophète salloualayhi envoya de l’argent aux habitants de la Mecque pendant une année de disette afin qu’il soit distribué aux pauvres. Cela en dépit des souffrances que les Mecquois lui firent subir.

Shihâb Ud-Dîn Al-Qarâfî Radiallah , un des grands juristes des fondements, expliquant ce qu’est la bienfaisance que Dieu ordonne aux musulmans à l’égard des dhimmis, cite entre autres choses : la bonté envers leurs faibles, l’assistance envers leurs pauvres, le fait de nourrir les affamés, de vêtir les dénudés, la bonne parole - par civilité et indulgence, et non par peur ni obséquiosité -, de supporter les torts du voisinage le cas échéant, même si l’on a la capacité de supprimer l’objet du grief par soi-même et ce, par mansuétude et non par peur ni convoitise, de prier afin qu’ils soient guidés, et qu’ils fassent partie des bienheureux, de leur prodiguer le bon conseil dans toutes leurs affaires, au plan de la religion et au plan de la vie ici-bas, de ne pas les médire même s’ils font du tort à autrui, de préserver leurs biens, leurs enfants, leur honneur, ainsi que tous leurs droits et leurs intérêts, de les aider à repousser l’injustice et à obtenir tous leurs droits etc.

Sous le Califat d’Abû Bakr, Khâlid Ibn al-Walîd Radiallah écrit dans le contrat de garantie (dhimma) pour les habitants de Hira en Irak - qui étaient chrétiens - ceci : « Il leur a été prescrit : pour tout homme âgé trop affaibli pour travailler, ou qui a été atteint par une calamité, ou qui après avoir été riche s’est appauvri, après que ses coreligionnaires se soient mis à lui verser une aumône, et que sa jizya lui soit restituée, qu’il soit alors pris en charge, lui et sa famille, par le Trésor Public des musulmans ».

Le juge Abû Yûssuf a recommandé au Calife Harun ar-Rachîd d’être compatissant avec les gens de la dhimma en lui disant :

« Il faut, ô Chef des Croyants, qu’ALLAH te soutienne, que tu sois compatissant avec les gens qui ont eu la protection de ton Prophète, et ton cousin Mohammed(Paix et Salut sur lui), et que tu t’enquiers de leur sort pour qu’ils ne soient pas injustement traités, ni qu’ils subissent un préjudice, ni qu’ils supportent plus que leur capacité, et que ne soit prélevé de leurs richesses que ce qui leur est légalement obligatoire. »

La clarté des enseignements du Coran et de la Sunna a permis aux musulmans de bien saisir le sens des valeurs de tolérance, de modération, de bonté et de bienfaisance appliquées et applicables dans leurs comportements et leurs rapports avec l’environnement et les créatures. Le prophète salloualayhi a dit :

« L’humanité est la famille de Dieu. Le plus aimé de Dieu est le plus utile à Ses créatures. » Rappelons pour conclure les principes de base de la tolérance en Islam :

1-Le musulman croit en la dignité de l’être humain, quelque soit sa religion, sa race ou sa couleur. Dieu, Le Très-Haut dit : « Nous avons certes honoré les enfants d’Adam. » (s17 v70)
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2- Le musulman sait pertinemment que les différences de religion existent par la volonté de Dieu, Exalté soit-Il, Qui a accordé à cette catégorie de créatures la liberté de choisir ce qu’elle veut faire et ce qu’elle ne veut pas faire.

« Croira qui voudra et niera qui voudra » s18 v 29. « Et si ton Seigneur avait voulu, Il aurait fait des gens une seule communauté. » s11 v118

3-Le musulman est conscient du fait que Dieu guide qui Il veut et abandonne à l’égarement qui Il veut, que Sa volonté est irréductible, que chaque âme suit le destin qui lui est tracé, qu’il est de ce fait inconvenant de contraindre les gens à devenir musulmans. Etant donné qu’Allah dit : « Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? » s10 v99
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Allah jala lahou Seul peut juger Ses créatures. Il est le Seul habilité à cet effet et le Seul ayant qualité pour leur demander des comptes, les châtier, leur pardonner ou les récompenser.
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« C’est vers Nous qu’ils feront retour et c’est à Nous ensuite de régler leur compte. »
s88 v26

« Ton seul devoir est de communiquer le message. Et c’est à Nous ensuite de leur demander des comptes. » s13 v40
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4-Le musulman croit que Dieu ordonne la justice, qu’Il aime l’équité et le bien et les recommande comme base dans les relations humaines sans discrimination aucune, y compris avec les athées et les polythéistes ; qu’Il déteste l’injustice et punit les injustes même s’ils sont croyants ; et qu’Il vient au secours des victimes de l’injustice même s’ils sont mécréants.
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Le Très-Haut dit :
« Et que la haine pour des gens ne vous incite pas à être injustes. Soyez équitables, cela est plus conforme à la piété. »
s5 v8
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De même, le Prophète salloualayhi dit : « Il n’y a aucun voile entre Dieu et la plainte de l’opprimé, fût-ce un mécréant. »
(Hadith Rapporté par Ahmad dans son Musnad.)

5-Le musulman est convaincu que la foi n’est possible que par la permission de Dieu. Le Très-Haut a dit : « Il n’appartient nullement à une âme d’acquérir la foi sans la permission d’Allah. »
s10 v100
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Allah connaît parfaitement les tenants et les aboutissants de Ses créatures, les motifs et les voies qui les ont conduites à la mécréance et à l’association. Il aurait pu agir de manière à les guider dans le droit chemin, du moins à empêcher leur égarement.

S’Il ne l’a pas fait, c’est pour des raisons sans doute valables que Lui seul connaît. Il peut s’agir par exemple d’un choix délibéré des intéressés. Comme il peut s’agir d’arrogance de leur part, de haine implacable, de mécréance injustifiée ou d’un motif quelconque de sorte qu’ils aient mérité ce statut et cette situation, c’est-à-dire l’égarement. Allah jala lahou dit en effet :
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« Si Allah l’avait voulu, ils ne Lui auraient point associé d’autres divinités. »
s6 v107
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Ce verset tranche de manière on ne peut plus claire. Cette diversité étant voulue par Dieu. Rien ne sert donc de ramer à contre-courant de la volonté divine. Et c’est bien cette approche de la vie et du monde qui incite au respect des valeurs universelles au centre desquelles se situe l’homme. Cette approche est celle de l’Islam depuis quatorze siècles.
salamalikoum
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