Chaussure sur Bush : Il devient une star

Webmaster Nombre de messages : 305 Date d'inscription : 14/04/2007

Le lanceur de chaussures aux mains de l'armée irakienne

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Le journaliste qui a jeté ses chaussures à la tête du président américain George W. Bush a été remis à l'armée irakienne, a annoncé un responsable irakien sous le couvert de l'anonymat, alors que des centaines de manifestants à Bagdad réclamaient sa libération, pour la deuxième journée consécutive.

Muntadhar al-Zeidi, interpellé par les gardes du corps du Premier ministre, va désormais faire l'objet d'une enquête supplémentaire de la part du commandement militaire chargé de la sécurité à Bagdad.

Il avait dans un premier temps été interrogé par la sécurité irakienne, qui cherchait à déterminer s'il avait été payé par quiconque pour s'en prendre au président américain au cours d'une conférence de presse dimanche à Bagdad.

Le jeune journaliste risque jusqu'à deux années de prison s'il est inculpé pour insulte à un chef d'Etat étranger et au Premier ministre Nouri al-Maliki, qui était aux côtés de Bush.

A Mossoul (nord), un millier de personnes ont manifesté pour réclamer la libération d'al-Zeidi, et d'autres ont manifesté à Nasiriyah, ville chiite à 320 km de Bagdad, et Fallujah, bastion sunnite à l'ouest de la capitale.
A Bagdad, Mouyyad al-Lami, président du Syndicat des journalistes irakiens a décrit son geste comme "étrange et non-professionnel", mais exhorté le Premier ministre à la clémence et espéré que l'affaire s'arrête avant d'arriver en justice. AP

PS : Ne l'oubliez pas dans vos invocations dans l'espoir qu'il ne soit pas emprisonné et cela pour avoir fait ce dont personne n'avait encore oser.
Le monde entier en est désormais témoin !

salam

Webmaster Nombre de messages : 305 Date d'inscription : 14/04/2007

DERNIERES NOUVELLES

Le reporter irakien lanceur de chaussures serait hospitalisé

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Le journaliste irakien qui a accédé à une notoriété planétaire en jetant ses chaussures dans la direction de George Bush avant d'être maîtrisé sans ménagement par la sécurité souffre d'une fracture du bras et d'un traumatisme crânien, affirme son frère.

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"Tout ce que nous savons, c'est que nous avons été contactés hier par une personne, que nous connaissons, qui nous a informés que Mountazer avait été admis dimanche à l'hôpital Ibn Sina", a dit Maïsam al Zaïdi.

Dans la mêlée qui a suivi son geste contre le président américain, dimanche lors d'une conférence de presse, Mountazer al Zaïdi a été blessé à la tête par un coup de crosse et un de ses bras a été brisé, a ajouté son frère.

Ses déclarations n'ont pu être confirmées de source indépendante.
Un porte-parole de l'armée américaine a déclaré que le journaliste qui travaille pour la chaîne de télévision Al Bagdadia était détenu par l'armée irakienne, information démentie par le ministère irakien de la Défense.

De source irakienne autorisée, on indiquait lundi que Zaïdi, dont le geste a fait le bonheur des sites internet dans le monde entier, répondra de son acte devant la justice.

Selon toute vraisemblance, il devrait être poursuivi pour insulte publique à un chef d'Etat étranger, un crime passible de deux ans de prison, a déclaré l'avocat Ali Ahmed Mansour.

Mais il pourrait aussi tomber sous le coup d'un article du code pénal de 1969 qui permet de condamner à sept ans de prison quiconque "insulte le président ou son représentant", à considérer que cette qualification s'applique au Premier ministre irakien, Nouri al Maliki, qui se trouvait à côté de George Bush lors de la conférence de presse.

La justice devrait également déterminer que l'insulte faite au président américain constitue aussi une insulte à Maliki.

Walid Ibrahim, version française Henri-Pierre André

Developer Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 06/12/2008

Salam Aleykoum

J'ai vu a LA TÉLÉ HIER, c'est vrai il devait pas être sur le sol irakien, george bush , ca se fait pas !

Webmaster Nombre de messages : 305 Date d'inscription : 14/04/2007

Chaussures contre Bush: la Maison Blanche laisse les autorités irakiennes décider d'une éventuelle sanction

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La Maison Blanche a fait savoir mardi qu'il appartenait aux autorités irakiennes de décider s'il y a lieu de sanctionner le journaliste irakien qui a lancé ses deux chaussures à la tête de George W. Bush lors de sa conférence de presse dimanche à Bagdad.

"Le président considère que l'Irak est un pays souverain, un pays démocratique et ils auront une procédure qu'ils suivront à ce sujet", a expliqué la porte-parole de la présidence américaine Dana Perino devant la presse. "Le président ne nourrit pas de rancoeur à la suite de cet incident".

Cette scène survenue lors de la visite surprise de George W. Bush à Bagdad a fait le tour du monde. Le journaliste Muntadar al-Zeidi, correspondant de la chaîne irakienne Al-Bagdhadia, basée au Caire, a jeté ses chaussures l'une après l'autre en direction du président, qui les a esquivé. Le journaliste a hurlé "c'est ton baisé d'adieu, espèce de chien", "de la part des veuves, des orphelins et de ceux qui ont été tués en Irak".
Interpellé aussitôt, le journaliste a été remis à la justice irakienne, rapportait un responsable irakien mardi. Pour la deuxième journée consécutive plusieurs centaines de personnes sont descendues mardi dans les rues de Bagdad pour demander la libération de Muntadar al-Zeidi, devenu par son geste un héros dans nombre de pays du monde arabe.
Mais Mme Perino a rappelé que le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki ainsi que d'autres journalistes avaient présenté des excuses au nom des Irakiens pour la façon dont George W. Bush avait été traité.

"Je sais qu'il y a des gens en Irak qui sont en colère, en colère face à leur situation. Les cinq dernières années ont été très dures", a-t-elle reconnu. "Mais ce dont nous parlions là-bas, c'est combien l'Irak a fait de progrès grâce à nos troupes et grâce au travail merveilleux des forces de sécurité irakienne et de leur armée".

Dana Perino a ajouté que George Bush était satisfait de la rapidité de l'intervention des membres du Secret Service, chargé de la protection du président, lors de l'incident. AP